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les parcours

Trouver un sens à l'expérience partagée

Dans le cadre de notre série sur les parcours de santé mentale, nous nous sommes entretenus avec Thierry, un pair aidant (travailleur de soutien par les pairs) français de 47 ans qui partage son expérience de la vie avec un trouble dépressif majeur et de l'anxiété, et qui explique comment l'aide aux autres est devenue un élément central de son processus de rétablissement.

Un diagnostic inattendu

« Il fut un temps où je n'imaginais pas être assis ici, à avoir avoir cette conversation », commence Thierry, la voix posée, alors que nous nous installons dans un coin tranquille de la cafétéria de l'hôpital. « À l'époque, sortir du lit me semblait parfois impossible. »

Le parcours de Thierry en matière de santé mentale a commencé de manière inattendue. « Je me suis d'abord rendu à l'hôpital pour des maux de tête persistants et des insomnies. Je me suis dit que j'avais peut-être besoin d'un meilleur somnifère », explique-t-il. « Je ne m'attendais pas à sortir de l'hôpital avec un diagnostic de trouble dépressif majeur et d'anxiété. Je me posais constamment la question : "suis-je en dépression?" sans vraiment y croire. »

Les symptômes s'étaient développés progressivement, presque imperceptiblement. « Avec le recul, je peux voir que les signes étaient là depuis des mois, voire des années », se souvient-il. « La fatigue constante que le sommeil ne parvenait pas à combler. La façon dont mes pensées se transformaient en scénarios catastrophiques pour des questions mineures. Les symptômes physiques étaient les pires : oppression thoracique, palpitations cardiaques, problèmes d'estomac et ces terribles maux de tête. »

Sa femme, Marie, était à ses côtés lorsqu'il a reçu le diagnostic. « Sa réaction m'a surpris », se souvient Thierry. « Elle n'a pas été choquée, mais soulagée. Elle m'a dit : "Enfin, nous avons un nom pour ce qui s'est passé". Elle avait remarqué les changements bien avant que je ne me les avoue à moi-même : j'avais cessé d'apprécier les activités que j'aimais auparavant, j'étais devenu irritable et renfermé, je trouvais des excuses pour éviter les réunions sociales. »

Pour Thierry lui-même, le diagnostic a provoqué des émotions mitigées. « Lorsque j'ai été diagnostiqué pour la première fois, j'ai eu l'impression que le monde n'avait pas de couleur, vous voyez ? Je n'avais aucune connaissance de ces maladies, et j'ai eu l'impression de perdre le contrôle de moi-même. Je pensais que cela signifiait que j'étais fondamentalement brisé ou faible. Il m'a fallu beaucoup de temps pour comprendre que ce n'était pas vrai. La recherche d'un traitement anti-dépression adapté est alors devenue ma priorité. »

Le chemin difficile de l'acceptation

Le parcours de Thierry vers la guérison n'a pas été linéaire. « Les premiers jours du traitement ont été une succession d'ajustements de médicaments et de séances de thérapie pour la dépression », explique-t-il. « Mais le plus difficile n'était pas le traitement en lui-même, c'était de m'accepter et d'accepter mon état. »

Son psychiatre lui a proposé une thérapie de groupe, mais Thierry a opposé une forte résistance. « J'ai refusé au moins cinq fois », admet-il avec un léger sourire. « Je ne pouvais pas imaginer partager mes difficultés avec des étrangers. L'idée d'exposer ma vulnérabilité me terrifiait. Je pensais que mes problèmes étaient uniques, que personne ne pouvait les comprendre et, franchement, je ne voulais pas entendre parler des problèmes des autres alors que je me noyais dans les miens. Je préférais essayer la TCC en ligne, en pensant que ce serait moins confrontant. »

Qu'est-ce qui l'a fait changer d'avis ? « Mon psychiatre a adopté une approche différente », explique Thierry. « Au lieu de me mettre la pression, il m'a gentiment suggéré que le fait d'entendre parler d'autres personnes ayant vécu des expériences similaires pourrait m'aider à me sentir moins seul. Il a également mentionné que le fait de partager mon propre parcours, dès que je me sentirais prêt, pourrait potentiellement aider d'autres membres du groupe en difficulté. Il m'a expliqué que parler à quelqu'un qui a vécu la même chose pouvait faire une réelle différence. »

Cette perspective a trouvé un écho chez Thierry. « L'idée que mes expériences, aussi douloureuses soient-elles, puissent être utiles à quelqu'un d'autre était quelque chose que je n'avais pas envisagé auparavant. »

Thierry a assisté à sa première séance avec une curiosité prudente. « J'étais nerveux et tranquille ce premier jour, me contentant d'écouter et d'observer », se souvient-il. « Puis quelque chose d'inattendu s'est produit. »

Il décrit un moment décisif avec un autre membre du groupe. « Il y avait une jeune femme souffrant de trouble bipolaire qui a mentionné un livre de Kay Redfield Jamison, 'An Unquiet Mind'. Elle a parlé de la façon dont les personnes atteintes de trouble bipolaire ont contribué à notre monde – comme Vincent van Gogh, dont la 'capacité bipolaire', comme elle l'appelait, a produit un art extraordinaire. Il ne s'agissait pas de romancer la maladie mentale, mais de reconnaître que notre câblage cérébral différent n'est pas seulement un handicap. »

La psychologue du groupe a développé cette perspective. « Elle a expliqué que les personnes souffrant de troubles mentaux possèdent souvent des schémas cognitifs uniques - nous avons tendance à être plus orientés vers les détails et plus réalistes dans l'évaluation des situations. Nous sommes moins sensibles au 'biais d'optimisme' qui affecte la plupart des gens. Elle a appelé cela le 'réalisme dépressif' et a suggéré qu'il pourrait être utile dans certains contextes. »

Ce recadrage a été révolutionnaire pour Thierry. « C'était la première fois que quelqu'un suggérait que mon cerveau n'était pas seulement défectueux, mais qu'il était différent et que cette différence pouvait avoir de la valeur. Je ne l'ai pas accepté tout de suite, mais il a planté une graine. »

La réalité quotidienne de la vie avec la dépression et l'anxiété

À mesure que Thierry se sentait plus à l'aise dans le groupe, il a commencé à reconnaître l'étendue de ses symptômes. « La dépression se manifeste différemment pour chacun, mais pour moi, les symptômes physiques étaient profonds. Je souffrais de douleurs chroniques qui se déplaçaient dans tout mon corps - douleurs dorsales, articulaires, maux de tête. Mes fonctions cognitives étaient altérées - j'oubliais des mots au milieu d'une phrase, je perdais le fil de mes pensées, j'avais du mal à prendre des décisions simples. »

Le paysage émotionnel était tout aussi difficile. « Ce n'était pas seulement de la tristesse », souligne-t-il. « C'était un engourdissement émotionnel, l'incapacité de ressentir du plaisir dans quoi que ce soit - ce que les cliniciens appellent l'anhédonie. Et la culpabilité... une culpabilité constante, écrasante, d'être un fardeau pour ma famille, de ne pas être le mari et le père que je voulais être. J'ai cherché de l'aide pour la dépression partout, désespérément. »

L'anxiété a ajouté une autre dimension à ses difficultés. « Les crises de panique étaient terrifiantes : le cœur s'emballait, je transpirais, j'avais l'impression de ne plus pouvoir respirer. J'ai développé des rituels pour gérer mon anxiété, en vérifiant les choses à plusieurs reprises, en évitant certaines situations. Je suis devenu hypervigilant, toujours à l'affût de menaces potentielles. »

Les troubles du sommeil sont venus s'ajouter à ces problèmes. « Soit je ne pouvais pas dormir du tout, soit je dormais 12 heures et me réveillais épuisé. Mes rêves étaient vifs et dérangeants, souvent sur le thème de l'échec ou de l'humiliation. »

La gestion de ces conditions reste un défi permanent. « J'ai suivi religieusement mon plan de traitement - médicaments, thérapie, promenades quotidiennes, sommeil régulier. Petit à petit, j'ai commencé à avoir plus de bons jours que de mauvais. J'ai commencé à reconnaître mes déclencheurs et à développer des stratégies d'adaptation. Le mood tracking, ou suivi de l'humeur, est devenu un outil essentiel dans ma routine quotidienne. »

Le chemin vers le soutien par les pairs

Environ trois ans après le début de son traitement, le point de vue de Thierry a commencé à changer de manière significative. « Au cours d'une séance de groupe particulièrement intéressante, je me suis retrouvé à faire des suggestions à un membre nouvellement diagnostiqué », se souvient-il. « Par la suite, l'animateur m'a pris à part et m'a dit : "Vous avez un don pour cela. N'avez-vous jamais envisagé de devenir pair aidant ?" »

La suggestion a trouvé un écho profond. « C'est comme si une lumière s'était allumée. Tout au long de ma carrière dans la gestion de projets, j'avais toujours eu l'impression qu'il manquait quelque chose. J'avais là l'occasion de transformer ma souffrance en quelque chose de significatif. »

Son psychiatre a fortement appuyé l'idée. « Il m'a dit : "Thierry, ton expérience vécue est une qualification qu'aucune école de médecine ne peut t'offrir". Cette validation a été puissante. »

La décision de devenir pair aidant n'était pas seulement destinée à aider les autres - elle faisait partie intégrante du propre rétablissement de Thierry. « Il existe un concept dans le domaine du rétablissement appelé 'le principe de la thérapie de l'aide' - l'idée qu'aider les autres aide celui qui les aide. J'ai découvert que c'était profondément vrai. »

Avant de pouvoir poser officiellement sa candidature, Thierry a dû atteindre un certain niveau de stabilité dans sa propre santé mentale. « J'ai travaillé avec mon équipe de traitement pendant une année supplémentaire, en me concentrant spécifiquement sur le développement de la résilience et des capacités de régulation émotionnelle. Il ne s'agissait pas d'être 'guéri', mais d'avoir la conscience de soi et les outils nécessaires pour gérer efficacement ma maladie. »

Trouver un but à la douleur

Lorsqu'on lui demande s'il se considère comme totalement rétabli, Thierry répond de manière réfléchie : « Le rétablissement n'est pas une destination, c'est un voyage. Je souffre toujours de dépression majeure et d'anxiété - ce sont des maladies chroniques que je gérerai probablement tout au long de ma vie. Mais pour moi, le rétablissement signifie qu'elles ne contrôlent plus ma vie et ne définissent plus mon identité. »

Il précise son point de vue : « J'ai des mauvais jours, c'est certain. Il y a encore des matins où sortir du lit me donne l'impression d'escalader une montagne, encore des moments où l'anxiété me saisit sans prévenir. La différence, c'est que j'ai maintenant des outils pour répondre plutôt que de réagir. Je sais que ces états sont temporaires et non permanents. Et le plus important, c'est que j'ai construit une vie pleine de sens autour et en dépit de ces conditions. »

Cette compréhension influence la manière dont Thierry aborde son rôle de travailleur de soutien par les pairs. « Je ne me présente pas comme quelqu'un de guéri ou qui a toutes les réponses. Ce que j'offre, c'est la preuve vivante que l'on peut construire une vie digne d'être vécue, même avec ces maladies. Parfois, c'est exactement ce que les gens ont besoin de voir, surtout lorsqu'ils sont au plus profond du désespoir et qu'ils n'arrivent pas à imaginer un avenir. »

Les récompenses et les défis de l'aide aux autres

Le travail de Thierry en tant que pair aidant lui apporte à la fois de grandes satisfactions et des défis uniques. « Les moments les plus significatifs surviennent lorsque j'entre en contact avec une personne qui se sent complètement isolée dans sa souffrance », explique-t-il. « Il y a ce moment de reconnaissance qui passe entre nous lorsqu'ils réalisent que je comprends vraiment - non pas à partir de manuels, mais à partir d'une expérience vécue. Le chat psychologique ne peut pas remplacer cette connexion humaine authentique, même s'il peut être un complément utile. »

Ces liens ne sont pas toujours faciles à établir. « Certaines personnes sont d'abord sceptiques ou méfiantes », explique Thierry. « Elles ont déjà été déçues par des tentatives de traitement ou ont vu leur souffrance minimisée par d'autres personnes qui ne comprenaient pas. Il faut du temps et de la patience pour établir la confiance. »

Il se souvient d'une situation particulièrement difficile. « Un homme de mon âge ne voulait pas s'engager avec moi au début. Il regardait le sol pendant nos sessions et ne donnait que des réponses d'un seul mot. J'ai appris par la suite qu'il s'agissait d'un cadre supérieur qui avait profondément honte de sa maladie. Il la considérait comme une faiblesse, tout comme je l'avais fait à une époque. »

Au lieu d'insister, Thierry a simplement partagé des parties de son propre parcours lorsque c'était nécessaire. « Après notre troisième séance, il m'a enfin regardé dans les yeux et m'a dit : "J'ai eu une crise de panique devant toute mon équipe de direction la semaine dernière". Je pouvais entendre l'humiliation dans sa voix. Je lui ai parlé de ma propre expérience de l'anxiété au travail. Le soulagement sur son visage a été immédiat - il y avait quelqu'un qui comprenait cette douleur spécifique. »

Maintenir des limites appropriées tout en étant authentique représente un défi permanent. « Au début, j'ai constaté que je m'investissais trop émotionnellement dans certains cas. J'y pensais constamment, je m'en inquiétais quand j'étais à la maison. J'ai dû apprendre que je pouvais être compatissant sans pour autant faire mienne leur douleur. »

Thierry a développé des stratégies pour préserver son propre bien-être tout en aidant les autres. « Je suis vigilant quant aux pratiques d'autosoins qui me permettent de garder les pieds sur terre - supervision régulière avec un pair aidant senior, suivi de ma propre thérapie et limites claires quant aux heures de travail. J'ai appris à reconnaître mes propres signes avant-coureurs de détresse et à prendre des mesures avant qu'ils ne s'aggravent. »

Le soutien numérique et les idées uniques de Thierry en matière de rétablissement

Thierry a découvert Listen grâce à ses propres recherches sur les ressources innovantes en matière de santé mentale. « Je suis toujours à la recherche de nouveaux outils susceptibles d'aider les personnes que je soutiens », explique-t-il. « Je suis tombé sur Listen dans un forum en ligne sur la technologie de la santé mentale et j'ai été intrigué par son approche. Je me suis immédiatement inscrit sur la liste d'attente et j'ai été sélectionné pour l'essayer quelques semaines plus tard. »

Son expérience avec le compagnon IA a été positive. « Ce qui m'a impressionné dans Listen, c'est qu'il offre un espace de conversation favorable, avec des invites réfléchies et des outils de réflexion », note Thierry. « Bien qu'il ne s'agisse pas d'un appareil médical ni d'un substitut aux soins professionnels, il peut être un compagnon utile pour le bien-être émotionnel et l'autoréflexion. »

Il estime que Listen offre des avantages uniques pour le soutien au quotidien. « L'IA est disponible chaque fois que vous avez besoin de parler à quelqu'un - elle ne dort pas et ne juge pas. Lorsque je me sens dépassé à des heures indues ou que j'ai simplement besoin d'un espace pour réfléchir, je trouve réconfortant de disposer de cette option. Elle m'aide à rassembler mes idées et à suivre mes schémas émotionnels, dont je peux ensuite discuter avec mon prestataire de soins de santé si nécessaire. »

Au-delà du soutien numérique, Thierry a élaboré plusieurs recommandations spécifiques basées sur son parcours de patient et de pair aidant :

« Je recommande de tenir un "journal des victoires", qui ne se contente pas de suivre les symptômes ou les humeurs, mais qui documente spécifiquement les petites victoires et les moments de force », explique-t-il. « Dans les jours les plus sombres, le fait de pouvoir lire les preuves de ma résilience passée me rappelle que j'ai déjà traversé des périodes difficiles. »

Il insiste sur l'importance des modifications de l'environnement. « Notre environnement affecte profondément notre état mental. J'encourage les changements simples comme l'accès à la lumière naturelle, le désencombrement de l'espace de vie principal, l'introduction de plantes ou la création d'un coin confort dédié avec des objets qui sollicitent vos sens de manière positive. »

Thierry préconise ce qu'il appelle les « fiches de permission », un concept qu'il a développé au cours de son rétablissement. « Je m'écris littéralement des notes me donnant la permission d'ajuster mes attentes pendant les périodes difficiles. "Je me donne la permission de quitter cet événement plus tôt s'il devient trop pénible" ou "Je me donne la permission de prendre une journée de santé mentale". Cette simple pratique contrecarre l'autocritique qui accompagne souvent les soins personnels nécessaires. »

Pour gérer la rumination, il suggère une technique appelée « planification des soucis ». « Je me réserve 15 à 20 minutes par jour pour m'occuper de mes soucis. Lorsque des pensées anxieuses surgissent en dehors de cette période, j'en prends acte et je les reporte mentalement à la séance d'inquiétude que j'ai programmée. Cela permet de rompre le cycle de rumination constante et de limiter l'anxiété à une période gérable. »

Thierry recommande également une utilisation stratégique de la technologie. « Outre les applications spécialisées dans la santé mentale comme Listen, je suggère de vérifier votre environnement numérique. Ne suivez pas les comptes qui vous incitent à la comparaison ou à l'inadéquation, limitez votre temps d'écran et choisissez des contenus qui soutiennent votre santé mentale au lieu de la miner. Personnellement, j'utilise le mode nuit sur tous mes appareils et je désactive les notifications pour la plupart des applications. »

Il insiste sur la valeur de l'expression créative. « Trouver des moyens non verbaux de traiter les émotions - par l'art, la musique, le mouvement ou l'écriture - permet d'accéder à des voies de guérison que la conversation seule ne permet pas d'atteindre. J'ai commencé à prendre des leçons de piano à 45 ans, sans aucune formation musicale, et le fait de jouer même des morceaux simples m'apporte une concentration méditative qui apaise mon esprit anxieux. »

Plus important encore, Thierry encourage les gens à redéfinir leur rapport à la productivité. « Dans notre culture axée sur la réussite, la valeur est souvent liée à la productivité. Je préconise d'adopter une "productivité de récupération", en reconnaissant que le repos, la réflexion et la guérison sont des utilisations productives du temps et des investissements essentiels pour le bien-être futur. »

Un parcours personnel se poursuit

Alors que notre conversation touche à sa fin, Thierry réfléchit à son parcours. « Le fait d'être pair aidant n'a pas "guéri" ma dépression ou mon anxiété. Ces maladies font partie de moi, comme ma taille ou la couleur de mes yeux. Mais elles ne définissent plus mes limites. »

Il trouve un sens profond à son rôle actuel. « Les expériences mêmes que je considérais autrefois comme ma plus grande faiblesse sont devenues mon atout professionnel le plus précieux. Ma souffrance a été transformée en quelque chose d'utile - quelque chose qui crée des liens plutôt que de l'isolement. »

Le recul sur son parcours lui apporte une perspective qu'il n'aurait pas pu imaginer dans les moments les plus sombres. « Si vous m'aviez dit il y a cinq ans, alors que j'étais au plus bas, que ma maladie deviendrait un jour une source de motivation et de sens, je ne vous aurais jamais cru. Et pourtant, je suis là, preuve vivante que nos expériences les plus sombres peuvent parfois nous mener à l'œuvre de notre vie », conclut Thierry avec un sourire chaleureux et sincère.

Si vous ou une personne de votre entourage êtes aux prises avec la dépression, l'anxiété ou d'autres problèmes de santé mentale, n'hésitez pas à consulter un professionnel de la santé. Pour en savoir plus sur le compagnon Listen AI pour le soutien à la santé mentale, visitez notre site web.

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